Saturday, March 25, 2006

Focus on Two Young Men of Haïtian Descent

Many times, the main press when reporting the news on Haiti and its people focuses on the negative aspects.  And they generally show images of desolation, famine, hunger, poverty and violence that are supposed to be ravaging that country.

In the meantime, on foreign land, many individuals of Haitian descent and of all categories are  shining in almost all the fields.  Their fame and successes are many times ignored by the same main press rather busy at showing the apparent demise of the first black republic of the world.

Therefore, one of my goals in this blog is to show another face of Haiti whose children are doing marvelous things throughout the world. Today, I'm going to report on two young men who are successfully doing their things for the good of all of us: 

The first is Samuel Dalembert. This is what Wikipédia says about him:

"Samuel Dalembert (born May 10, 1981) is a professional basketball player who plays center with the NBA's Philadelphia 76ers. "Sammy" as he is commonly refered to as, was born in Port-Au-Prince Haiti. He started playing hoops in Montreal and played his college ball at Seton Hall. Dalembert is considered the best player to ever come out of Haiti.

Samuel Dalembert is currently the starting center for the Philadelphia 76ers. He is a consistent double-double achiever and averages 3 blocks per game - ranking him one of the leagues elite shot blockers.

He missed the entire 2003-2004 season due to injuries.

It is also worth noting that Dalembert is a clutch free throw shooter — despite his low season free throw percentage — as demonstrated in the January 13th game against the Boston Celtics when he hit all eight attempts in the Sixers' 125-124 win.

Samuel is now a Canadian citizen and intends to play for Canada in 2007 for the Olympics."

L'Haïtianisme, c'est Quoi?

Us et Coutumes d'un Haïtien(ne).  Peut-être vous vous reconnaitrez aussi dans cette caricature d'en bas, un peu burlesque, qui m'a été envoyée par quelqu'un de très proche qui quoique né en dehors  d'Haïti, est fier de dire qu'il a des attaches haitiennes. (Crédit à celui ou celle qui a décrit ces traits culturels du peuple haïtien)

Peu importe ce que vous en dites après lecture, m'a p di: mon chè, ma chè, ce mem nou mem lan._________________________

You Know You're Haïtian When...
Your parents still put you "a genou" even though you
are 19.

You use bed sheets as window curtains.

You've eaten rice and beans within the past 3 days.

You eat too much chicken, diri kole, or diri a djon
djon.

You buy your cereal at Farmer's Market.

You try to bargain your way out of everything and
anywhere even in department stores.

To get out of trouble with a fellow Haitian, you use
the phrase: "bon sa-ou genyen la?, se Ayisyen nou ye
mon(ma)che."

Once the temperature gets below a certain level, you
lose all concepts of coordination when it comes to
things like snow boots, winter coats, scarves, and
hats often doing things like wearing two different
color hats at the same time.

You have a bunch of expensive perfumes on your dresser
but prefer to use the cheaper ones because you don't
want to waste your good stuff.

Your house is so packed with meubles and *biblos* that
you can't even take two steps.

There are entire rooms in your house that no one is
allowed to go in because they are reserved for
company.

You have three sets of china: odd, even, and
miss-matched.

You might be late for a wedding or may not even even
show up at all,... but damn it, you are early for the
reception!

You prefer juice in the form of concentrated syrup.

The weakest old woman can strike fear into your heart
with just one look.

When you really get mad at someone you want to take
off your shoe and slap him or her with it.

You prefer salt and pepper in your peanut butter
rather than sugar.

Saturday is "bouillon day" at your house

Yawning more often indicates hunger than fatigue.

All soda is called "cola" and all chewing gum is
called "Chicklets".

Maggi, Matouk's Hot Sauce, & tomato paste are cooking
essentials.

You refuse to throw out old grease. So that everything
you fry has that taste of fried fish, chicken, bannan
pese, or griot.

The US is only made up of three cities: Miami, NY, and
Boston.

2001 was more significant than the year 2000.

Deep fried pork (griot) is one of your favorite
dishes.

You have either Jean or Marie placed somewhere in your
name and you know someone named Roro, Fanfan, Pouchon
or Marie Rose.

Your furniture is too big for your house.

You dip bread in your coffee, hot chocolate, and even
certain kinds of liquor (Kremas).

You go to work as though you were dressed for church,
you go to church as if you were dressed for a wedding,
and you go to a wedding as if you were dressed to meet
Queen Elizabeth.

When you hear "pssssssssst", you know that someone is
trying to get your attention.

You nod your head upward to greet someone when you're
too busy to talk.

If someone says that the party starts at 8pm, then you
know not to show up until 11PM!

You're proud to be Haitian - and you pass these jokes
on to all your Haitian friends!

_____________________

Et voilà: Et ne me dites pas que même un ou deux ( ou même trois) de ces traits culturels ne vous vont pas bien! Dans ce cas, vous n'êtes pas un(e) Ayisyen (ne) natif natal.

Note qui n'a rien à voir: Voyons si le premier ministre français Dominique de Villepin sera aussi capable de résoudre les problèmes internes de la France que les "problèmes" de l'Irak et d'Haïti (quand il était ministre des affaires étrangères!!!)  ...maintenant que le gouvernement français fait face à une crise et une révolte populaire formidables.

________

Ayiti Chérie Connexion "capté " par Global Voices:

Americas Haiti, Arts & Culture, Diaspora, Ethnicity, Food, Humor, Photography Global Roundups

AyitiCheriConnexion posts (FR) an English language 35-point list of things that make one Haitian, sent to the blogger by a Haitian born outside of Haiti. AyitiCheri tacks on seven slides of staples of Haitian culture including the inevitable djondjon and griot.



 

Friday, March 17, 2006

Dissolution ou Non de l'Armée d'Haïti

Un débat qui prévaut maintenant à travers le pays d’Haïti est la question de la dissolution définitive ou non de l’armée Haitienne.  Le problème y a été tout récemment mis en marche quand d’un côté le président élu du pays, René Préval, a fait comprendre après sa tournée sud-américaine qu’il serait en faveur d’une dissolution permanente de l’armée haitienne et quand de l’autre côté la commission citoyenne nationale de réflexion sur les forces armées d’Haïti a préconisé la réorganisation immédiate et graduelle des forces armées d’Haïti avec un effectif de départ de 2750 hommes.

Le but de l'Armée, a rappelé  Préval, c'est de faire la guerre, protéger des territoires ou conquérir de nouveaux territoires. A son avis, à l'heure actuelle,  les conflits entre Etats se règlent généralement par le dialogue; et le président élu  a dit ne pas croire que les haïtiens soient intéressés à faire la guerre. "Pourquoi ne pas allouer les fonds qui entretiendraient cette armée à l'éducation, à l'agriculture, aux infrastructures et à la santé en vue d'améliorer les conditions de vie de la population qui croupit dans la crasse", a lancé René Préval. « C'est un peu léger, a-t-il souligné, de tenter de justifier l'utilité d'une armée par des tâches de reboisement, et des secours à fournir lors de catastrophes naturelles. Il a estimé toutefois qu'Haïti pourrait avoir une gendarmerie pour la garde des frontières, la surveillance des bâtiments publics, et des interventions  en cas de catastrophes. » (AHP)

Cela va sans dire que les opinions sont partagées en Haïti et sûrement dans la diaspora haitienne. 

Au cours des siècles, la forme et l’importance des armées ont reflété la démographie, l’évolution technique, la richesse et également le type de société dont ces armées sont issues.

« Les forces armées représentent les différentes organisations et moyens militaires qu'un Etat consacre à la mise en oeuvre de sa politique de défense. Leur mission première est d'assurer la sécurité de l'Etat, la défense de ses intérêts et la protection de ses populations et territoires vis-à-vis d'une menace extérieure. Elles peuvent également recevoir des missions de maintien de la paix, dans un cadre international. En général, elles participent également à la mise en oeuvre d'autres politiques publiques : politique étrangère, sécurité intérieure, sécurité civile, santé publique, sauvegarde maritime, protection de l'environnement...

Dans certains pays, elles regroupent des forces spécialement dédiées à ces missions de sécurité intérieure ou de police et comprennent alors des forces de gendarmerie ou des forces paramilitaires (garde-frontières, garde-côtes,...).

Les forces armées ne sont pas toujours nationales, un Etat peut faire appel à des mercenaires ou à des Société militaire privée. » (Wikipédia)

En Haïti,  après les guerres d’indépendance et les campagnes militaires  contre la République dominicaine (1843), l’armée Haitienne était devenue un instrument politique au service de l’homme au pouvoir, un outil de répression interne contre les opposants à l’homme au pouvoir jusqu'à ce qu’elle fut émasculée par Duvalier père qui se servit de sa milice (les Tontons Macoutes) pour en arriver à cette émasculation.  Mais après les Duvaliers, l’armée a repris son rôle d’avant : cette fonction politique liée à (ou liguée contre) l’homme au pouvoir.  D’où les coups d’Etat à répétition dont le pays a été victime tout le long de son histoire.

Préval a donc raison quand il parle de cette armée telle que nous la connaissions en Haïti : répressive, cruelle, irresponsable, corrompue et soudoyable, dépourvue du professionnalisme requis pour une 'bonne institution'.

Mais quand nous partageons l’île avec un autre pays qui possède une armée forte de 44.000 hommes (seconde armée dans la région après Cuba), on doit se demander s’il n’est pas trop « idéaliste » quand il dit que les nations règlent généralement les conflits par le « dialogue ».  Pourquoi y a-t-il alors tant de conflits (frontaliers et en rapport avec le commerce illégal des stupéfiants) à travers le monde ? Exemple : Iran vs Irak ; Koweït vs Irak ; Inde vs Pakistan ; l’Ouganda vs Soudan, Kenya, Congo, etc.

Un état souverain doit être capable de défendre ses territoires et ses frontières ; capable aussi de défendre ses citoyens contre les aventures d’un autre pays ou les aspirations militaristiques et folles d’un chef d’Etat étranger.  Le pays ne peut pas donc se fier uniquement aux bonnes paroles ou aux bonnes intentions des autres (ou ???des Nations Unies).

Il est vrai qu’Haïti est un pays pauvre qui doit  mettre toutes ses ressources au service de son peuple. Mais le pays doit pouvoir prioriser ses besoins.  Rejeter d’un revers de la main ses besoins sécuritaires au profit d’autres besoins relèverait de la pure irresponsabilité.

A moins que la République dominicaine  se désarme elle aussi!!!  Nous nous demandons si ce pays est parmi les autres qui ne savent que faire de leur armée, comme le président élu a laissé entendre.

_________

Lire en cliquant ici un autre article qui prend le contre-pied de l'opinion que j'ai émise plus haut.  C'est un peu ça la démocratie; différents points de vue comptent... et puis la majorité décide.

 

 

 

Deux écrivains haïtiens participent au Salon du livre à Paris

Kettly Mars et Gary Victor représentent Haïti au 26 ème Salon du livre qui se tient du 17 au 22 mars à la porte de Versailles à Paris.

Gary Victor procédera à la signature de son dernier roman " Les Cloches de la Brésilienne" et Kettly Mars à la signature de son roman de science fiction "l’Heure Hybride ".

Dans son roman Gary Victor met en avant son héros un inspecteur de police ,Azémar Dieuswalwe, qui enquête sur une cloche qui ne sonne plus dans une ville de province. 

Kettly Mars dans l’Heure Hybride "nous transporte dans un Port-au-Prince , "peuplé d'êtres égarés dans les brumes de l'alcool et de la solitude, brossant avec force tous les paradoxes d'Haïti vécu au quotidien".

Les deux écrivains haïtiens ont déjà publié des romans fictions : Feu de Miel , Un Parfum d'Encens , et Kasalé , pour Ketly Mars ;À l'Angle des Rues Parallèles, La Piste des Sortilèges, Je Sais quand Dieu Vient se Promener dans Mon Jardin pour Gary Victor.

Je vais me "mettre en croix" pour trouver et lire deux ou trois bouquins de ces écrivains.  Ce qui me donnera sans doute l'occasion à nouveau de 'blog(u)er' et de blaguer un peu à propos d'eux .  A la prochaine donc!  Peut-être trouverai-je alors une autre photo d'un Gary plus souriant et avec un air moins 'sérieux'.

PS.  Si quelqu'un peut m'indiquer une adresse (à part l'Amazon.com) où acheter les livres, je lui en serais bien reconnaissant.

Rappelez-vous bien! Si vous voulez avoir + + de détails au sujet des auteurs, cliquez sur les mots en bleu indigo.

Sunday, March 5, 2006

Ce que vous devez faire avant de rentrer au pays (natal)

Maintenant que la situation au pays parait plus calme,  il se peut que certains d'entre vous aient un projet de voyage au pays natal, après un si long temps passé au dehors  .

Voici ce que j'ai découvert pour vous qui comptez donc rentrer au pays sans en revenir malades: C'est un article en anglais intitulé  "Tip for Travellers to the Tropics". 

                                       ___________________________

L'article se poursuit comme suit:

I went on my first holiday to the tropics recently. I was
afraid of catching a disease, so I did a bit of research, and
took some precautions. Here are some tips I found useful. 

1. Get your shots.

I spent a short time in areas relatively free of mosquito-borne
disease. The key word is 'relatively'. A two week holiday in an
urban area is probably alright. If you're staying for months,
or in an area flagged as dangerous, get your shots well in
advance. Don't leave it until the last minute, as by then it'll
be too late! The drugs need some time to 'kick in', and your
doctor may have to order them in advance.

2. Get an insect repellent.

I made one for mosquitoes by mixing citronella with olive oil.
Citronella is an essential oil (an essence). I rubbed the
mixture on all exposed areas morning and night, and after
washing. Seemed to do the trick. I put too much oil in, I
think, so it smelled a bit. Better that, than being bitten, I
say!

3. Wear long sleeved shirts and trousers.

I also wore socks in bed. Give pests no purchase! Mosquitoes
are just doing what comes naturally; they need your blood to
live. It's just unfortunate that they can pass on parasites
when they bite. Deny them a meal, and the only things you'll
bring back from your holiday are a silly hat and some souvenir
photos. To wear long sleeved garments in bed, you'll need a
room with a fan and air conditioning. No need to set them to
freezing; just cool, with a slight breeze.

4. Air conditioning.

Air conditioning and fans are supposed to deflect mosquitoes,
which is good. Avoid 'going native', and thinking you're as
hardy as the locals. They get malaria and dengue as well, be
sure of that.

5. Use mosquito nets.

Do what you can to keep them at bay. Paranoia is good!

6. Avoid ice and salads

Ice can have faecal coliforms. It depends on what water it's
been made from. Salads can be prepared by low-paid workers
who've forgotten to wash their hands. In Muslim countries, they
often don't use toilet paper, just a hose, so if the staff
haven't been scrupulous about their personal hygiene ...

You may feel self-conscious about refusing. Would you like your
holiday to be spoiled by a spell in hospital, in a Third-world
country, just for the sake of avoiding embarrassment? People
like people who are forthright, so stick to your guns.

7. Don't drink the water.

A country can have a veneer of modernity, but what separates
the men from the boys is the sewage system. The tap water may
not be filtered properly. Drink bottled water, or water you've
boiled yourself. Get a kettle, and boil it up every day, then
put the water in your water bottle in the morning. Easy.

8. Drink plenty of water.

A few sips every so often, rather than a litre in one go.
You'll save on trips to the lavatory! 

9. Stay out of the sun.

There's a reason the locals are laid back; it's too hot to run
around like you do at home. Sun tanning is actually skin
damage. Due to ozone layer depletion, you may be getting more
than a golden tan. Who cares if you don't come back home
bronzed? Ladies especially will appreciate this in later years,
when their sisters have leathery skin from roasting on the
beach. Nothing less 'cool' than a white man with sunstroke,
either.

When travelling in the tropics, it's best to be paranoid. I
hope you can still enjoy your holiday!


About The Author: T. O' Donnell
http://www.tigertom.com/chat_rooms.htm is an internet entrepreneur in London, UK.

______________________________________________________

Bon Voyage!!!!

Une visite (en photos) à la "Forêt des Pins"

J'ai la chance de revoir en photos (courtoisie d'un ami) un coin d'Haïti que je n’ai pas vu depuis belle lurette.  Cette vision m'a laissé avec des sentiments complexes.  Car, ces photos montrent d'un côté notre belle Haïti comme nous l'avions connue; de l’autre, un des aspects malingres du pays où la terre est rongée par endroit jusque dans sa carcasse à cause de l'érosion causée par la déforestation systématique d'Haïti, victime je dirais d'une défloration continue aux mains des éléments (naturels et humains) de toute sorte.

Jetez vous-mêmes un regard sur ces Photos (ci-dessus)! Merci et des fleurs à mon ami (qui se reconnaîtra) pour les avoir partagées avec nous!

 

Haïti aux Haïtiens

Maintenant qu'Haïti semble avoir un nouveau président, certains pays, en l’occurrence les Etats-Unis, la France ou le Canada, sont au four et au moulin pour faire valoir leurs dires à Preval, le nouvel élu présidentiel.   Leurs porte-parole montent au créneau pour faire passer leurs messages, qui essentiellement, ne visent qu’à un but : lui passer des ordres quant à la façon dont il devra gouverner le pays.

 

Je me demande si ces pays ne se foutent pas mal de l’autodertermination ! 

 

En fait, ils sont en partie responsables de ce qui se passe maintenant en Haïti, ou des conjonctures antérieures dont l'une s'était soldée par l'occupation du pays en 1915.

 

Et dire que ces pays ont leurs propres problèmes dont ils devaient pourtant se soucier. 

 

On se souvient de l’été dernier pendant lequel la France a vu l’une des périodes les plus orageuses de son histoire avec la révolte des jeunes qui se sentaient « exclus » au sein d’une société raciste.  Ne parlons pas de l’affaire de l’ouragan Katrina au cours de laquelle le gouvernement fédéral des Etats-Unis avait ignoré les cris désespérés des victimes pendant un bonbout de temps du fait que celles-ci étaient pour la plupart des noirs et des gens de la classe déshéritée.  Le Canada lui est au milieu d’une crise gouvernementale du fait que la majorité de sa population n’est pas satisfaite de la manière dont le pays canadien est gouverné.  

 

Il est grand temps que ces pays laissent Haïti aux Haïtiens (leave Haiti alone!!!) afin que les Haïtiens puissent trouver sans ingérence, sans  « meddling » étranger le sentier qui mène à la paix et au développement.

 

Sujets Similaires: Les impératifs de consolidation de la souveraineté d'Haïti;

Haiti au carnaval des autres