Saturday, August 19, 2006

An invite from Carl G, Music Producer

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Friday, August 11, 2006

Fenêtre ouverte sur nos artistes (Audio/Musique)

Par l'ingénieur Hervé Gilbert
 
A tous les enfants d'Haiti, pour la mémoire et pour l'histoire, afin qu'ils sachent d'où ils viennent.
 
Lumane Casimir, l'Impératrice de la Méringue haitienne, elle était  toute musique: chanteuse, guitariste et interprète. Voix suave et crystalline. Son gosier, un apprentis sonore d'où s'échappaient, on eut dit, des myriades d'onomatopées. On ne peut parler de diva ou de chef de file sans évoquer Lumane Casimir, le modèle inamovible, la pionnière, l'héroine et la cinglée. Après avoir allumé, silloné et fait danser toute la ville, la samba éternelle retournait aux confins du temps et de l'espace, loin du milieu impitoyable du show-business et de cette vie qui ne lui fit jamais cadeaux. Après avoir revigoré la nation et son folklore <<l'oiseau du paradis>> s'envolait chanter pour les anges, au regret éternel des amants de la musique.
 
Martha Jean-Claude, Sirène chanterelle et diva aux deux iles. C'est sa voix qui berçait et revitalisait même en exil, durant les années ombrageuses de la dictature duvalierienne, comme une éclaircie pour faire espérer et apaiser de son flair angélique le coeur des opprimés. Une voix exceptionnelle de la musique haitienne et certainement pas une femme-artiste de tous les Jours.
 
Ecoutez : sirènes et  diva chanterelles En cliquant Ici
 
                                                                                                            Hervé Gilbert
 
NB: Soyez patients; la durée de téléchargement peut varier selon votre accès à l'Internet. C'est un programme sonore que vous (Ayisyen Natif Natal) prendrez plaisir à écouter. Je vous le jure!!!!
Yap991
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Sunday, August 6, 2006

Dr. Jean-Albert Midy, une cristallisation de dextérité, d'intelligence et d'ardeur

Par Carl Gilbert, M.D.

Déjà, dès son entrée à la Faculté de Médecine de Port-au-Prince, Jean-Albert avait fait montre de sa brillance, persévérance et de son amour pour la science médicale.

Il fut tout de suite reconnu comme un gars exceptionnel par le chef du département de chirurgie de l'Hôpital de l'Université d'Etat (en Haïti), Dr. Anthony Lévêque, qui lui offrit alors sans hésiter un poste de résident en chirurgie après une brillante année d'internat.  Pour ceux qui avaient connu Dr Lévêque, homme d'un professionnalisme notoire et d'une connaissance profonde de la chirurgie, ce choix personnel  ne devait être qu'une preuve convaincante des qualités exceptionnelles du jeune médecin sorti lauréat de sa classe en chirurgie.

Dr. Midy fut le premier à affronter avec son ami le Dr Jean-Robert Léonidas et un autre jeune médecin, dès l'internat,  le fameux examen de ECFMG, appelé communément `matching' sur la cour de l'Hôpital universitaire.  Alors que traditionnellement seuls les résidents de troisième année (après l'internat) tentaient de subir cette épreuve qui en quelque sorte représentait une étape académique importante pour tout jeune médecin haïtien cherchant à poursuivre des entrainements médicaux plus poussés sur les rives étrangères.

Pionnier et modèle, Jean-Albert l'a été et le reste jusqu'à présent.  J'ai eu l'occasion et la chance de le connaître en tant que tel dès le commencement. Depuis le temps où il allait et venait sur la cour de l'hôpital ou dans les couloirs de l'école de médecine, toujours avec un bouquin sous le bras, posant à tout moment des questions aux plus jeunes, façon de les stimuler davantage dans leurs études médicales.

Ayant voulu tout dernièrement perfectionner une technique opératoire de chirurgie vasculaire pour ma pratique, j'ai tout bonnement pensé à mon ami et collègue Jean-Albert Midy.   Je l'ai appelé et il a accepté de bon cœur. 

A l'hôpital de Baltimore (dans l'état du Maryland, EUA) où il maintient une pratique chirurgicale depuis 1982, j'ai pu constater au cours des quatre jours que j'ai passés en sa compagnie  que Dr Midy  est resté celui que j'ai connu depuis des années : une cristallisation de dextérité, d'intelligence, d'ardeur au travail, de dévouement envers ses patients,  et,  j'ajouterais, de succès d'un médecin haïtien au cœur de l'Amérique.  Succès que Jean-Albert a continué à accumuler aux Etats-Unis  tout au long de ses années d'entraînement poussé en chirurgie générale et chirurgie cardiothoracique et vasculaire jusqu'à nos jours.

Un gradué de la promotion médicale de 1971, le docteur Midy n'a pas démérité, j'en suis sûr, de l'estime et de l'affection de sa classe, de ses professeurs et amis, et surtout de celles de sa famille et de ses patients._____

Je continue avec l'article d'en haut ma  série mettant en relief  "les succès d'Haïti" en terre étrangère.____

 

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Friday, August 4, 2006

Haïti, à quand le décollage?

 

Le titre de cet article, je l’ai emprunté d’un autre internaute qui quelque part en mars 2005 se demandait dans un forum de Grioo.com (un site de Noirs francophones) quand les choses commenceraient à bouger en Haïti.  Je suis sûr que ce blogger n’a fait que d’attendre depuis lors.  Car, en gros, le décollage en Haïti  se fait toujours attendre, tout comme cela était récemment arrivé pour l’avion du secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan qui n’avait pas pu s’envoler ce 2 août pour sa visite en Haïti… à cause d’une panne de moteur.

 

En effet, en dépit du fait que presque tout a été dit ou promis dans la politique générale du Premier ministre (PM) Jacques Edouard Alexis le mois dernier, on n’est pas près de s’envoler.  La violence à Port-au-Prince a repris de plus belle : les kidnappings des civils ont repris de l’ampleur ; des tueries entre les gangs existant dans la capitale surviennent presque chaque jour, les « kouri » (vent de panique) obligent les commerçants à fermer leurs magasins de temps à autre ; l’organisation des élections municipales traîne en longueur, la majorité des prisonniers politiques reste en prison.  Bref, le pays semble paralysé sur la piste de décollage, pour continuer avec la métaphore.

 

Entre-temps que fait le gouvernement Préval/ Alexis ?  Que l’on ne me dise pas qu’il faut du temps pour résoudre tous les problèmes du pays !  Car, ce gouvernement en prenant les rênes du pouvoir avait établi des priorités. (Voir l’énoncé de la politique générale du PM).  L’insécurité bat son plein malgré les mots durs du gouvernement. La réconciliation, pouh ! Car le sujet du retour de l’ex-président ayant laissé le pays dans des circonstances nébuleuses n’est pas abordé, et les partisans de ce dernier pourrissent en prison (voir récent appel d’Amnesty International) ; les revendications des anciens militaires sont mises en veilleuse ; celles des organisations populaires ne sont mêmes pas sur la table de discussion.  Tout cela constitue donc des sujets épineux (des pon gongong) susceptibles de créer un état perpétuel d’instabilité que tout gouvernement compétent devrait chercher à résoudre dans les premiers cent jours de son existence s’il voulait éviter à tout prix la déstabilisation.

 

 Radio Metropole relate qu’ « en dépit des annonces faites par les responsables des forces de l'ordre, les bandits imposent leur loi à la capitale haïtienne en kidnappant et en tuant des gens de jour comme de nuit. Les casques bleus déployés en Haïti depuis tantôt deux ans n'arrivent toujours pas à stabiliser la région métropolitaine de Port-au-Prince, selon des parlementaires haïtiens qui sont très critiques à l'endroit de la Mission onusienne (Minustah). »  Président Préval lui dit, toujours selon Métropole, «[qu’il préfère] le dialogue avec les groupes armés qui opèrent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince indiquant qu'il n'était pas favorable à une solution militaire dans les bidonvilles. »  D’ailleurs, il a aussi dit dans un autre contexte vouloir davantage de techniciens en Haïti que de fonds d’assistance pour faciliter le développement du pays. 

 

A mon humble avis, des centaines voire des milliers de techniciens ne sauraient résoudre le problème du décollage si les « root causes » (, les causes profondes, un terme qu’on entend ces jours-ci à maintes reprises avec la guerre du Proche-Orient) ne sont pas d’abord abordées sinon résolues.