Wednesday, July 13, 2005

"Il ne nous reste qu'à nous asseoir pour discuter et décider ensemble"

"Il ne nous reste qu'à nous asseoir et décider ensemble," c'est le message que nous a laissé Mme Myrtha Gilbert dans son essai intitulé Se Prendre en Charge ou Disparaître que j'ai eu la chance de lire récemment.

Ces mots ne sont  pas sans rappeler le message à la nation pour "l'unité historique du peuple haitien" qu'avait lancé le professeur Marcel Gilbert après son retour de l'exil en Haiti. Bien que les conditions du pays ne soient pas tout à fait les mêmes au moment où les deux auteurs faisaient chacun leur analyse politique  -comme la disparition de l'armée - Myrtha Gilbert s'est mise au diapason avec les sages opinions émises par le feu Marcel Gilbert ( son oncle d'ailleurs) quant à la recherche des solutions aux problèmes du pays.

Et je ne peux être plus d'accord avec eux ! Il est grand temps que les antagonistes dans la crise qui secoue ce pays se mettent ensemble autour d'une table pour sauver ce qui reste à sauver avant que les rapaces étrangers ne nous ravissent ce qu'il y a de plus précieux, le patrimoine national.

Quand j'entends que certains du haut des quartiers riches sont sortis récemment avec des banderoles pour remercier la MINUSTAH au lendemain de ses attaques meurtrières et aveugles (Cliquez pour les détails)à Cité Soleil, je me suit dit "voilà encore une action qui va nous enfoncer davantage dans l'abysse" car ce geste sera vu par les classes pauvres comme une manisfestation de la haine (réelle ou non) des bourgeois pour  ces classes pauvres que certains politiciens avaient démagogiquement dénoncée pour se faire élire à la présidence!!!!

Crétinisme politique de la part de ces "ass kissers", de ces porteurs de banderoles !!!! Cela ne va pas changer la situation, c'est comme attiser le feu à mon avis!.  La solution est entre nous les haitiens. 

 "Se prendre en charge ou disparaître", "Unité" , des mots lancés par deux personnes qui ont souffert des dictatures précédentes, et qui pourtant prêchent  la tolérance, le dialogue, une prise de conscience pragmatique, et non la vengeance ou la violence aveugle contre les uns et les autres.

Et c'est bien la raison pour laquelle, je suppose, que nos ancêtres nous avaient légué cette devise: l'union fait la force.

C'est ce à quoi je m'attends pour le sauvetage de ce pays.

L'essai de Myrtha Gilbert peut être trouvé à la Bibliothèque Nationale d'Haïti!

 

 

1 comment:

Anonymous said...

Mwen ta renmen gen yon ti rale sou vi (kòm kwa biyografi) Madanm Myrtha Gilbert. Se yon dam kap pale bon jan pawòl

Akasang46 (ak siwo sèt fwa si)