Combien de fois n’a-t-on pas entendu dire qu’avec l’Internet et les ordinateurs le monde est devenu très petit ! Les gens communiquent avec les uns les autres d’un point à l’autre bout du globe sans jamais se connaitre tandis que ceux qui sont proches les uns des autres se parlent à peine parfois du fait qu’ils sont devenus esclaves de la machine électronique  qu’on appelle ordinateur.  Mais dès fois, malgré la distance des relations plus ou moins rapprochées se développent sans que l’un ou l’autre des internautes à l’autre bout  des ordinateurs  se connaisse physiquement.  C’est cette sorte de relations que j’ai cherché à ennoblir dans ces lignes en bas, utilisant des vers libres du genre poétique avec lequel j’ai pris une certaine liberté du point de vue de la forme métrée et des règles de l’art… A l’occasion de la Fête de la St Valentin
Du virtuel au réel Par Carl Gilbert (13-02-2009)
Tandis que l’abeille continue à folâtrer de pollen en pollen
Comme elle l’a fait depuis des millénaires
A la recherche du nectar pour une Reine 
Assoiffée d’amour de ses bourdons partenaires
Tandis que l’hirondelle vole de choublacks
En choublacks 
Rougeâtres 
Comme elle l’a fait  au fil des ans 
À la recherche de  cet amour folâtre
Comme nous le  rappelle notre chantre d’antan
Oswald Durand
Dans sa Choucoune éternelle,
Tandis que le soleil continue à poser 
Sur le duvet  mouillé de rosée
Des gazons témoins de mille amours charnelles,
Ses rayons dorés  comme il l’a fait depuis des millénaires
Tandis que la fleur sauvage dotée de ce parfum  de tonnerre
Doux et velouté se dégageant  du parterre,
Continue à ouvrir ses pétales et sépales sous le charme voluptueux
Des tropiques et de l’automne capricieux
Comme elle l’a fait depuis des mois et des ans
Moi, dans mon coin, je cherche à rejoindre au moyen
De bits, kilobits, mégabits, de clics ou de liens (links) 
Cet  être caché et mystérieux que seul mon ordinateur PC
Peut à ma place toucher, caresser et baiser.
Les  bits, kilobits ou mégabits sont devenus
Pour moi les liens chargés de ces fibres ténues,
Seules capables de transférer 
De  mon cœur
À son cœur 
Des messages qui tentent de lui faire comprendre que mon cœur  
Tressaute 
À chaque fois que je pèse sans  faute
Sur la touche « Enter »,
Pour lui envoyer à travers l’ACSII et l’univers
Des mots  que je voudrais tout bas lui dire
Que  pourtant seul son ordinateur  desktop
Avec ses flops  ou son lap top  
Au loin peut saisir.
Car langage parlé s’est volatilisé
Devant langage « électronisé »
Depuis  ces jours où l’abeille, 
L’hirondelle, la fleur sauvage et  le soleil
Se sont recueillis  dans la Nature pour nous faire comprendre,
En vain, que Nature  était le seul  témoin réel digne d’entendre,
Avec  son pollen, son nectar, sa verte toison,
Ses choublacks, le duvet humide des gazons
Ce que nous voulons affirmer
De près à cet être aimé…
Et moi dans mon coin je persiste à peser sur la touche « Enter » 
Comme seulement sur un ordinateur on peut faire
Pour  expédier  ou « Key in » des mots pourtant 
Bien forts destinés à cet être virtuel qu’en silence je chéris tant
Dans mon cœur et mon esprit qui voudraient dans leurs fantasmes le parfaire
Plus qu’un ordinateur ne saurait jamais faire
Du virtuel en un être réel capable enfin
De sentir et vibrer de tout  son être câlin
Sous l’effet des touches j’en suis certain
En ce jour de la St Valentin,
Jour qui  ne connait que le langage naturel de l’abeille, 
De l’hirondelle, du soleil 
Et de la fleur sauvage sous le charme des tropiques…
Et non le langage  de l’ASCII,  des flops, des bits ou des clics.
Carl Gilbert 
Joyeuse St Valentin !
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